A échelon et corps égaux, l’avantage financier par rapport à un(e) adjoint(e) se décompose en 2 parties :
1/ Points d’indice (comptant pour la retraite) : 8 au titre de la NBI pour tous quelle que soit la taille de l’école + entre 3 et 40 points selon le nombre de classes (Valeur du point = 4,68€ brut).
2/ Indemnités de sujétions spéciales (ne comptant pas pour la retraite) :
3 groupes : 1 à 3 classes = 187 €/mois, 4 à 9 classes = 204 €/mois, 10 classes et plus = 220 €/mois, ces montants étant majorés de 20% en REP et 50% en REP+.
Au total, cela varie donc entre 238 (classe unique hors REP) et 555 (plus de 10 classes en REP+) € bruts par mois.
Au regard de la responsabilité que nous portons, ces avantages financiers semblent vraiment insuffisants. La reconnaissance du métier de directeur-trice implique une nouvelle grille salariale spécifique améliorée.
Je ne comprends pas d’où vient l’augmentation de Pierre citée dans l’exemple, d’où viennent ces 170€ en +?
Je ne comprends pas non plus le graphique.
Bonjour,
En réponse à vos questions, les chiffres du graphique qui montrent une augmentation de 268 € mensuels entre 2016 et 2021 sont exacts, le problème vient du fait que le Ministère mélange et ajoute (technique bien connue) :
des mesures concernant toute la Fonction publique (points d’indice), des mesures concernant tous les PE (avancement par ancienneté, PPCR, prime informatique,…) et des mesures spécifiques directeur-trices (prime Covid, PPCR directeur)
On voit clairement sur le graphique que la plus grosse part de cette augmentation vient de l’avancement et que la partie spécifique directeur est moindre. Nous revendiquons une grille salariale particulière améliorée pour les directeurs-trices prenant en compte les tâches et responsabilités qui leur incombent, cela passe par la création d’un statut fonctionnel.
Et que gagne un directeur de moins qu’un remplaçant ?
Au minimum, l’ISSR d’un remplaçant par jour est 15,38€