Le #S2DÉ réagit suite à l’augmentation annoncée de 3,5% du point d’indice au 1er juillet 2022.

Le Syndicat des Directrices et Directeurs d’École prend acte de l’augmentation annoncée ce 28 juin 2022 du point d’indice des fonctionnaires, point d’indice gelé depuis février 2017.

C’est un premier pas.

Depuis février 2017, il s’était déroulé 65 mois sans aucune augmentation indiciaire, le temps d’une scolarité d’un élève entre la Grande Section et la 6ème.

L’inflation annoncée par les prévisionnistes de l’INSEE devrait s’établir à 5,2 % pour la seule année 2022.

Le compte n’est donc pas bon.

Si on ajoute les 11% perdus depuis février 2017 par rapport aux augmentations successives du SMIC sur cette même période, la perte de pouvoir d’achat de 16,2% est donc loin d’être compensée par cette hausse de 3,5%.

Ce premier pas en appelle forcément d’autres dans les mois à venir.

Le #S2DÉ y veillera.

Le #S2DÉ rappelle, outre sa demande de revalorisation régulière en lien avec la hausse du coût de la vie, qu’il s’est rendu dernièrement au Ministère pour défendre également l’augmentation des Bonifications Indiciaires et autres indemnités que les directrices et directeurs perçoivent en échange de leur charge d’école.

150 à 400 euros pour diriger une école qui peut dépasser en nombre d’élèves des établissements du Second Degré n’est clairement pas un montant à la hauteur des tâches effectuées quotidiennement.

Le #S2DÉ attend donc, en parallèle de la hausse du point d’indice, une revalorisation de notre fonction de directrices et directeurs d’école qui, comme le métier d’enseignant, n’est plus reconnue financièrement et n’attire plus avec, comme preuve, des milliers de directions vacantes chaque année.

Thierry Pajot, Secrétaire Général du #S2DÉ au nom du Bureau National du Syndicat des Directrices et Directeurs d’École, Nice, 28 juin 2022