Le #S2DE a maintes fois dénoncé le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans et ses conséquences néfastes sur nos conditions de travail.

Cette réforme a cependant apporté 2 avancées positives pour les PE : la possibilité de partir à sa date anniversaire et la création d’un dispositif de retraite progressive pour les 2 années avant le départ à condition d’obtenir un temps partiel.

En théorie…car, hélas, dans la pratique les directeurs-trices en sont quasiment exclu(e)s. Voici pourquoi :

* dans le 1er cas, l’Administration qui ne souhaite pas que leur poste soit vacant en cours d’année, les incite à devenir Brigade pour la fraction d’année restant à effectuer. Dans cette hypothèse, le calcul de leur retraite se ferait sur l’indice de PE adjoint (règle des 6 derniers mois), ce qui se traduirait par une baisse significative de la pension. Qui accepterait cela ?

* dans le 2nd cas, les DSDEN ne voulant qu’un(e) responsable par école, il est quasiment impossible d’obtenir un temps partiel « sur autorisation » en tant que directeur-trice. De ce fait, la retraite progressive semble inaccessible.

Si on ajoute à cela, la suppression du système des viviers pour accéder à la Classe Exceptionnelle, on ne peut que constater un réel manque de considération du ministère à notre égard.

Au final, il ne reste qu’une exception pour confirmer cette réalité, l’accélération de carrière de 3 mois par an qui devrait être visible pour sa 1ère année d’existence au 01/09/2024.

Pour faire entendre nos revendications légitimes, la seule solution est d’obtenir la création d’un corps spécifique des directeurs-trices avec toutes les instances représentatives qui en découlent.

Denis OUARNE