Pendant ces vacances, vous avez probablement reçu ces messages qui confirment la mise en application de 2 mesures importantes et concrètes de la Loi Rilhac.
1/ L’évaluation des directeurs-trices va se mettre en place avec de nombreuses questions en suspens :
Tous les collègues seront-ils(elles) évalué(e)s en 2024/25 alors que le dispositif prévoyait un échelonnement sur 3 ans ?
S’agira-t-il d’une simple formalité ? D’une évaluation formative et bienveillante ?
Ou au contraire l’occasion de mettre en difficulté certain(e)s d’entre nous ?
L’avenir nous le dira… mais restons vigilants.
2/ La bonification d’ancienneté de 3 mois par an est effective pour 2023/24, sa première année d’existence.
Cette mesure intéressante financièrement possède également une valeur symbolique car elle acte clairement la différence entre adjoint(e)s et directeurs-trices.
Sur une carrière complète en se basant sur les hypothèses les plus favorables (début de direction dès 3 ans d’ancienneté, passages PPCR accélérés, changements de grade fluides), le gain total s’élève à 82,5 mois soit presque 7 ans. (voir tableau ci-dessous).
Ainsi les directeurs-trices pourront atteindre plus rapidement le dernier échelon de la Classe Exceptionnelle et, en incluant BI et NBI, franchir la barre des 1000 points d’indice, soit 4 920 € bruts mensuels (sauf « chargé d’école » : indice 988)…
Bien évidemment, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer notre situation mais la Loi Rilhac, malgré ses insuffisances, aura au moins eu le mérite de faire bouger les lignes.