La pension de retraite brute et la RAFP (Retraite additionnelle de la Fonction Publique) sont soumises aux cotisations sociales suivantes : CSG, CRDS et CASA (Contribution de solidarité pour l’autonomie).

La hausse en 2018 de 1,7 point de la CSG passant de 6,6 à 8,3% a provoqué la colère des retraités car ils ne bénéficiaient d’aucune compensation financière contrairement aux salariés (suppression des cotisations chômage et maladie dans le privé, suppression de la cotisation solidarité 1% et versement d’une indemnité compensatrice pour les fonctionnaires).

Face à la protestation, le gouvernement a partiellement reculé, ne maintenant cette augmentation que pour les « plus hauts revenus ».

A ce jour, le total des cotisations varie de 0 à 9,1% selon le Revenu Fiscal de Référence et le nombre de part du foyer.

Sauf situation exceptionnelle, les enseignants du 1er degré ayant une carrière complète et les polypensionnés cumulant pension civile et retraite du secteur privé sont soumis au prélèvement maximal de 9,1%.

Avec l’allongement programmé de la durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein, il convient à minima de conserver le mode de calcul favorable de la Fonction Publique basé sur les 6 derniers mois de salaire.

Denis OUARNÉ, membre du Bureau National du #S2DÉ, Nice, 23 novembre 2022